Voici un point d’étape, suite à la réunion du 23 octobre et avant les décisions définitives et imminentes de la direction. Un point de blocage important reste la question de la redevance.
En résumé, le projet de redevance que veut appliquer la direction se décompose ainsi : 349.252 €HT pour récupérer les augmentations de loyer mairie et ONF, 218.610 €HT pour sa propre marge de 3,5% et 89.410 €HT de surplus non justifié. Au total, cela fait 657.272 €HT, soit 723.000 €TTC. Cette somme répartie occasionne une augmentation TTC pour nous de 100€ pour les emplacements nus (augmentation = 6%), 150€ pour ceux qui sont électrifiés (=10%), 200€ pour les Mobil Homes 100m2 (=12%), 250€ pour les Mobil Homes 150m2 (=11%), 300€ pour les Mobil Homes 180m2 (=11%), 350€ pour les Bungalows (=11%).
Nous nous sommes fortement opposés à ce projet pour trois raisons principales :
– Dans le contexte de répercussion des loyers ONF et mairie, s’octroyer une marge de profit de 3,5%, largement au-dessus du coût de la vie est inacceptable.
– Le surplus de 89.410 €HT qui nous est insidieusement infligé est révoltant.
– Les écarts de 6 à 12% d’augmentation sont inadmissibles.
Nous avons fait une contreproposition (1,2% plutôt que les 3,5%) refusée par la dirrection malgré le soutien de l’ANM.
Nous avons fait une DERNIERE PROPOSITION (voir tableau ci-joint), non pas qu’elle nous satisfasse, mais pour ne pas rompre la négociation avec la direction et se voir imposer le pire.
Cette proposition est très concrète et argumentée. Elle est élaborée selon les propres méthodes de calcul de la direction.
Elle est basée sur :
– L’abandon du surplus de 89.410 €HT non justifié
– La réduction de la marge à 2,2% (inflation prévisionnelle 2018)
– Une répartition équilibrée entre les différents types d’emplacement.
Pour le reste, la direction doit prochainement nous communiquer un nouveau projet de contrat suite aux débats et aux engagements qu’elle a pris au cour de la réunion du 23.
La direction est revenue en arrière sur de nombreux points, nos actions et votre mobilisation y ont certainement contribué : l’abandon du projet de taxer les enfants de 4 à 10 ans, celui des 2.000€ de transfert de parcelles, la suppression des mentions concernant l’obligation de démonter son bungalow en cas de fin de contrat, le maintien d’un cahier des charges préservant ainsi un volet contractuel plus collectif et évitant la seule confrontation client-direction dans un contrat uniquement individuel, etc. Mais bien d’autres sujets nous attendent à l’avenir, l’obtention d’un avenant au bail avec la mairie, la zone tampon, une mise en conformité respectueuse des propriétaires et pédagogique plutôt qu’aveugle et autoritaire (zone ONF, claustras et autres …)